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Louis Pauwels (born in Belgium, August 2, 1920 - January 28, 1997) was a French journalist and writer.

Life Course edit

A teacher at Athis-Mons from 1939 to 1945 (licence de Lettres was interrupted at the start of the Second World War), Louis Pauwels wrote in many monthly literary French magazines as early as 1946 (including Esprit and Variété) until the 1950s. He participated in the foundation of Travail et Culture (Work and Culture) in 1946 (intended to spread culture to the masses, and of which he was the secretary). In 1948, he joined the Gurdjieff (Resistance) groups for fifteen months, until he became editor in chief of Combat in 1949 and editor of the newspaper Paris-Presse. He directed (among others) the Bibliothèque Mondiale (World-wide Library) (the precursor of "Livre de Poche" ["Pocket Books"]), Carrefour (Intersection), the monthly women's Marie Claire, and the magazine Arts et Culture in 1952.

Pauwels met Jacques Bergier in 1954 while he was the literary director of Bibliothèque Mondiale, he would write Le Matin des Magiciens (The Morning of the Magicians) in 1960, and in 1970 the interrupted continuation of "L'Homme Eternel" (The Eternal Man). Constantly with Bergier (as well as François Richaudeau), he founded the bi-monthly magazine Planète in October 1961 (around 150 pages) that appeared until May 1968 (and would appear again that same year under the title le Nouveau Planète (the New Planet); 64 numbers in total between the two editions). Various studies were researched and published in a collection which the authors called "Encyclopédie Planète" (each volume containing around 250 pages, with around thirty volumes in all). The seventeen "Anthologies Planètes" dedicated to Jacques Sternberg grouped short texts by various authors on a given subject together. A great friend of Aimé Michel, the "Planète" was also dedicated to him.

Pauwels wrote numerous articles for Le Journal du Dimanche (The Sunday Newspaper) from 1975 to 1976. In 1977, he directed the cultural services of Le Figaro, where he established the bases of the Figaro-Magazine. He was the head of the weekly until 1993. He founded, with Gabriel Véraldi and Rémy Chauvin, la Fondation Marcel et Monique Odier de Psycho-Physique in Geneva in 1992.

Returning to his Catholic faith, he spoke against his past associated with Planète (Alain de Benoist thus dedicated his book Comment peut-on être païen? (How Can One Be a Pagan?) to Pauwels in 1981 (ed. Albin Michel), a short while before his conversion in 1982 in Acapulco).

http://www.livre-paca.org/index.php?pg=dazibao&article=232

Works edit

Books edit

Note: Original titles are in French; translations are in parentheses.

  • Franchise 4: où sont les femmes? (Franchise 4: Where are the Women?), 1945.
The first appearance of Louis Pauwels in the world of the printed word, in the illustrated magazine that he conceived and created, with J. Sylveire and P. Faucheux (editor: Pierre Garrigues - n° unique, Paris, curiosa).
  • Saint quelqu'un (Saint Someone) ed. du Seuil, 1946.
His first book immediately following the war. His first calling, his first step outside himself.
  • Les voies de petite communication (Tracks of little communications) ed. du Seuil, 1949.
Collected in "Pierres Vives" ("Living Stones").
  • Paris des rêves (Paris of dreams), by Izis Bidermanas, ed. Clairefontaine, Lausanne, 1950.
Diverse contemporary authors, including Pauwels, describe the Paris of their dreams.
  • (Le château du dessous) ed. Gallimard, 1952.
  • L'amour monstre (Monstrous Love)
Second place in the 1954 Prix Goncourt (ed. du Seuil, 1954, rééd. 1984)
Monstrous love, difficult love, delirious and cruel. The lover dies on the stake.
  • Monsieur Gurdjieff: documents, témoignages, textes et commentaires sur une société initiatique contemporaine (Monsieur Gurdjieff: documents, testimonies, texts and commentaries on a contemporary initiatory corporation)
(ed. du Seuil 1954, reedited by Albin Michel, 1979 and 1995)
This biography, originally published in 1954, reads like a novel, and, with the assistance of testimonies of those that Pauwels knew and followed, evokes the strange face and the curious doctrine that taught this modern mage. A short but substantial preface of Pauwels is included in the reedition. As the writer François Mauriac wrote in an editorial of the Figaro in 1954,

"it is necessary that this terrible book, composed of testimonies, that Louis Pauwels dedicates to Mr. Gurdjieff, the famous "mystagogue", the man who had brought from the Orient a method to kill the Self, to reconstruct one's identity and to possess the earth, the master of Prieuré d'Avon at whose feet Katherine Mansfield, at the end of her suffering, came to die...Monsieur Gurdjieff! What invented character wouldn't pale next to him! What black novel could ever reach the heights of this history?"

« il faut que le livre terrible, composé de témoignages, que Louis Pauwels consacre à Monsieur Gurdjieff, le fameux mystagogue, l'homme qui avait rapporté d'Orient une méthode pour tuer le moi, pour redevenir soi-même et pour posséder la terre, le sire du Prieuré d'Avon aux pieds duquel Katherine Mansfield, à bout de souffrances, est venue se coucher et mourir...Monsieur Gurdjieff ! Quel personnage inventé ne pâlirait auprès de lui ! Quel roman noir atteignit jamais à la hauteur de cette histoire vraie ? »

At its publication, this book was shocking.

  • La gloire de Sacha Guitry (The Glory of Sacha Guitry) (ed C.A.L. 1961)
Five masterpieces selected and presented under the direction of Louis Pauwels.
  • En Français dans le texte by Louis Pauwels, Jacques Mousseau, Jean Feller (ed. France-Empire 1962)
Reprise d'entretiens télévisés de personnalités du moment.
  • Le matin des magiciens : introduction au réalisme fantastique (The Morning of the Magicians: Introduction to Fantastic Realism) by Louis Pauwels and Jacques Bergier (ed. Gallimard, 1960)
This book, which ... the intrinsic value and not without merit, constituted a sociological phenomenon
Ce livre, quelle qu'en soit la valeur intrinsèque et il n'est pas sans mérites, constitue un phénomène sociologique non négligeable puisqu'il a provoqué en pays cartésien une vogue considérable pour l'imaginaire, l'irrationnel et l'étrange. Sous la forme d'un essai captivant poursuivi par la revue Planète qui en est issu, « rien de ce qui est étrange ne leur fut étranger ». Secrets perdus, futurs antérieurs, civilisations disparues, récurrences insolites, littérature fantastique, histoire parallèle, religions occultes, problèmes contemporains revus sous l'angle de la Tradition ésotérique... tout concourt en ce livre à nous fasciner et surtout à nous éveiller à l'extra-ordinaire. Cautionnés par quelques scientifiques un peu marginaux, vitupérés par les rationalistes (cf. Le crépuscule des magiciens), les auteurs ont poursuivi durant une douzaine d'années leur croisade contre les « messieurs en noir », les catastrophistes, les conformistes et les gens trop normaux. L'ouvrage est à lire avec distanciation et esprit critique mais il n'en demeure pas moins intéressant pour éveiller chez le lecteur l'imaginaire qui n'est pas synonyme d'irrationnel : ce qui demeure peut-être le reproche le mieux fondé envers ce gros bouquin.
  • L'homme éternel (The Eternal Man) by Louis Pauwels and Jacques Bergier (ed. Gallimard, 1970) (Embellissement de la vie: 1; Embellishment of life: 1)
  • La roulette du Bon Dieu: incroyables mais vraies, 200 histoires (Roulette of the Good God: Incredible but True, 200 Stories) by Louis Pauwels (in the commentary) and Pol Quentin (ed. Hachette, 1971)
  • Président Faust; original text and poems of the television film by Louis Pauwels and Jean Kerchbron; illustrated by Gourmelin. (ed. Albin Michel, 1974)
  • Blumroch l'admirable, ou, Le déjeuner du surhomme (Blumroch the Admirable, or, The Lunch of the Superman)(ed. Gallimard, 1976. (Folio ; 1062))
A sort of sequel to Le matin des magiciens, with the ???.
Une sorte de séquence au Matin des magiciens, avec la connivence intruse de Bergier en Blumroch. Inflexion plus que réflexion sur le thème de l'hyperanthrope futur avec critique narquoise mais sereine prévenant le lecteur éventuel. Une masse de citations enrobées dans un dialogue piégé qui pourrait être détaché d'un roman de science-fiction (on en cite abondamment d'ailleurs). Tout ceci dans l'optimisme de Lettre ouverte aux gens heureux. À lire entre La gnose de Princeton (citée 3 fois) et Edgar Morin. Pour le plaisir.
  • Histoires magiques de l'histoire de France (Magical Stories of the History of France) by Louis Pauwels and Guy Breton (ed. Albin Michel, 1977, tomes 1 and 2)
Par deux spécialistes du genre, un recueil de petits faits biscornus dédaignés par les historiens sérieux: histoires de fantômes, cas de possession et de sorcellerie, etc. Chacun des événements présentés ici est suivi d'une courte discussion et d'une bibliographie: découverte de personnages extraordinaires, faits inexplicables, aventures fabuleuses font partie intégrante de l'histoire des évènements et des mentalités du Moyen Âge à nos jours. De l'envoûtement de Pascal au fantôme de Valmy, du rêve de Descartes aux tables tournantes de Hugo, de l'étrange vision de Catherine de Médicis à Napoléon mythe solaire, de la religion de Robespierre à l'amour mystique d'Auguste Comte.
  • Nouvelles histoires magiques (New Magical Stories) by Louis Pauwels and Guy Breton (ed. Albin Michel, 1978)
Après le succès de leurs deux premières incursions dans les histoires de l'Histoire, les deux auteurs rappliquent avec 30 autres énigmes qui dépassent localement leur pays. Vulgarisation facile et agile des faits inexplicables qui sont la plaie des vrais historiens. Beaucoup de parapsychologie avant la lettre.
  • Histoires extraordinaires (Extraordinary Stories) by Guy Breton and Louis Pauwels (ed. Albin Michel, 1980)
Trente autres histoires qui intéresseront les lecteurs des trois précédents recueils. Cinq aspects sont ici privilégiés: Les prodiges de l'esprit; Possession et sorcellerie; Contacts avec l'au-delà; Les grands bizarres; Les grandes énigmes. Reprises d'une émission radio à succès, ces histoires vraies gardent leur vivacité et leur étrangeté.
  • Nouvelles histoires extraordinaires (New Extraordinary Stories) by Louis Pauwels and Guy Breton (ed. Albin Michel, 1982)
Un cinquième recueil de 25 faits historiques correspondant à des situations extraordinaires en ce sens qu'ils relèvent, pour la plupart, de la parapsychologie. Nos pouvoirs inconnus, des fantômes parmi nous, les grands illuminés, les grands mystères, voilà les quatre parties de ce recueil dont chaque cas est soumis à un dialogue objectif et pourvu de ses sources bibliographiques.
  • Histoires fantastiques (Fantastic Stories) by Guy Breton and Louis Pauwels (ed. Albin Michel, 1983)
The sixth and last work of the series.
  • Catalogue de l'exposition Dali (au casino de Knokke Le Zoute) (Catalogue of the Dali Exhibition (at the casino of Knokke Le Zoute)) (éd. de la Connaissance, 1956)
  • François d'Assise (Francis of Assisi) by Louis Pauwels, Jean Feller, and Jean-Pierre Grabet (photos) (ed. Hachette, 1958, collected in "Les reportages dans l'histoire")
  • Les Cent plus beaux poèmes d'amour (The Hundred most beautiful love poems) (collected by) Louis Pauwels (ed. Bibliothèque du Club de la femme, 1960)
  • Jean Giono,... Regain by Maximilien Vox and Louis Pauwels (entretiens avec un homme heureux, Jean Giono) (ed. Club des Amis du Livre, 1962)
  • Les passions selon Dali (The Passions According to Dali) (ed Denoel 1968, reedited 2004)
At the end of the 1960s, Salvador Dalí engaged in long conversations with Pauwels in his home, in Port-Lligat, north of Cadaqués. Dali se livre, met en scène ses intuitions par l'image ou le geste. Brûlant les étapes d'un discours rationalisant, il sert sa vérité crue. Les questions de l’intervieweur se sont effacées pour laisser place à toute la verve du peintre catalan, qui égrène avec humour et impertinence ses idées surréalistes.
  • Les derniers jours de la monogamie (The Last Days of Monogamy) by Louis Pauwels and Laslo Havas (ed. Mercure de France 1969)
  • Témoins de notre temps (Witnesses of Our Time) by Lise Payette (ed. du Jour, 1971)
retranscription des entrevues de Louis Pauwels, Georges Simenon, Jean Rostand, Marguerite Duras, Marcel Achard et Hervé Bazin, à Paris en mars 1970, diffusées de juin à septembre 1970 par le réseau français de Radio-Canada, dans l'émission quotidienne « D'un jour à l'autre » de Lise Payette.
  • Lettre ouverte aux gens heureux et qui ont bien raison de l'être. (Open Letter to Happy People Who Have Good Reasons to Be) (ed. Albin Michel, 1971) (collected in Lettre ouverte).
Réponse dans: Lettre à Louis Pauwels sur les gens inquiets et qui ont bien le droit de l'être / Paul Serant, éd. La Table Ronde, 1972, et dans Lettre aux gens malheureux, et qui ont bien raison de l'être / Jacques Sternberg, (ed. Eric Losfeld, coll. L'Extricable, 1972).
  • L'amour à refaire (dossier Planète, 10 ans de recherches) / Louis Pauwels / Wilhelm Reich / Léo Ferret, éditions Planète, 1971.
  • Pierre-Yves Tremois - rencontre: gravures, monotypes / Louis Pauwels / Henry de Montherland / Jean Rostand, éd. Jacques Frapier, 1971, rééd. Frédéric Birr, 1977.
  • La confession impardonnable / Louis Pauwels, éd. Mercure de France, 1972.
  • Louange du tabac / Louis Pauwels. éd Trinckvel, 1972.
  • Ce que je crois / Louis Pauwels. Montréal : Editions La Presse ; éd. Grasset, 1974, dédicacé Au Noble Aimé Michel.

Ce livre est la clef qui nous ouvre le monde de l'Insondable et de l'Impalpable, le grand monde intérieur.

  • Françoise Adnet / Louis Pauwels, éd. Max Fourny (son époux) : Art et industrie : Vilo, 1977.

Reproductions de peintures de l'artiste.

  • L'arche de Noé et les naïfs / Louis Pauwels , assisté de Hélène Renard et de Myriam Sicouri-Roos , ... Irena Polanec; éd. Max Fourny : Art et industrie : Vilo, 1977.
Cent dix-huit reproductions de peintures et de quelques sculptures naïves avec brèves notices biographiques. Intégrées à l'ensemble, une série d'études sur les origines et les significations du mythe de l'arche de Noé accomgnées de documents iconographiques. Index alphabétique des artistes.
  • La Fin du monde ? : études et documents / présentés par Louis Pauwels et Aimé Michel. éd. Retz, 1977.
  • La face cachée de la France / Louis Pauwels, tome 1, éd Seghers, 1978. collection « mémoire vive » (avec chapitre d'Aimé Michel).
  • Comment devient-on ce que l'on est? / Louis Pauwels, éd. Stock, 1978. (Les Grands auteurs)
L'auteur du Matin des magiciens et l'ancien directeur de Planète sont le même homme qui poursuit ici son Ce que je crois en se racontant. Témoignage d'une aventure intérieure, que d'aucuns trouveront trop optimiste et qui sourd d'un malaise d'être incompris. Vaut par la sincérité et la simplicité du ton confidentiel, même si on ne partage pas toujours ses idées qu'il préfère aux êtres.
  • L'apprentissage de la sérénité / Louis Pauwels, éd. Retz : Centre d'étude et de promotion de la lecture, 1978, coll. « Les encyclopédies du mieux-être », Prix Chateaubriand 1978.
Louis Pauwels s'est appliqué sans cesse, au milieu de mille activités et au-delà des modes et des engouements, à approfondir l'enseignement des sages de toutes les époques. Il livre dans ce recueil le meilleur des expériences et des réflexions que cette longue fréquentation lui a permis d'assimiler. Il y joint de nombreuses pensées significatives et quelques textes fondamentaux de ses auteurs préférés: Epictète, saint Augustin, maître Eckhart, Gurdjieff, Ouspenski, Abellio, Teilhard de Chardin et plusieurs autres.
  • L'Homme et sa réalisation / Louis Pauwels, Lanza Del Vasto, Gustave Thibon, Maurice Genevoix, etc. ; entretiens recueillis par Éric Edelmann, éd. Beauschesne, 1980.
  • Le droit de parler / Louis Pauwels ; préf. de Jean-Edern Hallier. éd. Albin Michel, 1981.
Recueil des chroniques que l'auteur a rédigés, d'octobre 1977 à mars 1981, pour le Figaro et le Figaro-Magazine. On y retrouve la plume acérée et les thèmes habituels de ce progressiste de droite, anticommuniste farouche et optimiste inconditionnel qui, par-delà ces étiquettes, apparaît avant tout un homme intelligent et indépendant. Ses idées et ses textes plaisent ou déplaisent, ils ne laissent jamais indifférent.
  • Romans / Louis Pauwels. éd. Albin Michel, 1982. Reprise version omnibus de quatre ouvrages antérieurs de l'éditeur.
Hors courants, quatre récits différents qui relèvent de la gnose contemporaine: une aventure spirituelle ambiguë, une description de la passion amoureuse, une initiation spirituelle et le portrait d'un « génie » curieux.
  • Verlinde (les œuvres de) / Louis Pauwels, éd. Natiris, 1983
  • La liberté guide mes pas : chroniques, 1981-1983 / Louis Pauwels. éd. Albin Michel, 1984.

Une sorte de continuation des chroniques parues dans Le droit de parler (1981), sur les thèmes habituels de ce progressiste de droite, anti-communiste farouche et optimiste inconditionnel.

  • Lire Gustave Corcao / Louis Pauwels - essai 500 ex. editions E, 1987. En hommage aux religieux du monastère Bénédictin de Sainte-Madeleine
  • Dix ans de silence : poésies / Louis Pauwels. éd. Grasset, 1989.
Pour Pauwels la poésie, fleur des épreuves, est « ce rien qui nous fait vivre » (P. Cheymol) et l'unité de sa vie est « la divination ». L'auteur a voulu saluer en son exil la poésie déchue.
  • Dali m'a dit / Louis Pauwels. éd. Carrère, 1989.
Réimpression d'un livre paru en 1968 (avec les notes de lecture du peintre) augmentée d'un adieu à l'occasion de sa mort. Dali exprime ici sa pensée sur différents sujets: Gala, la mort, la gloire, l'or, l'érotisme, etc.
  • Andrew Vicari. Vie et œuvres / Louis Pauwels (La Vigonade à Vicari) / Daniel Curzi, éd. G.E.P., 1989, 3000 ex.
  • Le mythe de l'objectivité (étude) / Louis Pauwels, délégué de l'Académie des Beaux-Arts à la séance publique annuelle des cinq Académies de l'Institut de France, le 22 octobre 1991. Thème : « De l'information ».
  • Les orphelins (roman) / Louis Pauwels, éd. de Fallois, 1994, Grand Prix du Roman de la Ville de Paris 1995.
Dans un climat de terrorisme sous la forme enlèvement-rançon, l'hostilité père-fils du grand bourgeois enrichi et du révolté désœuvré. Un récit mouvementé, allusif aux problèmes de notre époque.
  • Les dernières chaînes / Louis Pauwels. éd. du Rocher, Monaco, 1997.
Posthume. Son testament spirituel, alors qu'il se savait condamné à brêve échéance, après ses deux accidents vasculaires cérébraux. La distance, le défi, la différence, trois étapes intellectuelles et spirituelles que nous décrit l'écrivain avec des formules vécues de sagesse aux fortes résonances gnostiques.
  • Entretiens avec Louis-Ferdinand Céline - CD « Anthologie Louis-Ferdinand Céline 1894 - 1961 » / Louis Pauwels / Albert Zbinden, ed Frémeaux et ass., 2003.
  • Un jour, je me souviendrai de tout / Louis Pauwels. éd. du Rocher, 2005. Posthume.
Louis Pauwels au travers de sa correspondance, de son journal intime, et de textes inédits.
  • Conversation entre Louis Pauwels et Dorothée Blanck la dériveuse, éd. La Soupente (à paraître).

Unpublished edit

  • Le jour des révélés, 1941, essay.
  • La vallée de Josaphat, 1941, essay.
  • Le roi mécanique, 1942, play (tragedy); reprise en conte: Le pouvoir absolu.
  • Arjuna, 1944, novel.
  • La place des ailes, 1975, essay.


Critical Works by Other Authors edit

  • Le mariage de Louis Pauwels (avec Elina Labourdette), Paris Match, n° 382, du 04 aout 1956 (reportage photographique au Mesnil-le-Roy)
  • Dieu dans la littérature d'aujourd'hui, Gérard Mourgue, éd. France-Empire, 1961, tome 1. La religion dans l'œuvre de Louis Pauwels (avant sa conversion tardive au catholicisme), sur une vingtaine de pages parmi d'autres auteurs contemporains français.
  • Pauwels affronte le Sida mental, mensuel Globe, avril 1987, grand entretien avec Lio: Louis Pauwels s'explique sur l'affaire.
  • Pauwels, ou le malentendu / Gabriel Veraldi. éd. Grasset, 1989.

L'auteur du Matin des magiciens, fondateur de la revue Planète et directeur du Figaro magazine est un des personnages les plus importants et les plus contestés du milieu intellectuel et médiatique parisien. On le retrouve à l'origine de quelques-uns des courants de pensée et des entreprises de presse qui ont connu le plus de succès au cours des dernières décennies. G. Veraldi en trace un portrait fouillé, où l'affection n'empêche pas l'objectivité.

  • Hommage à Louis Pauwels, Le Figaro Magazine, n° 16318, du 1er février 1997 (et complément dans Madame-Figaro du 15 février 1997).
  • Le testament spirituel de Louis Pauwels, Le Figaro Magazine, n° 16365, du 28 mars 1997.
  • Gregory Gutierez, « Le discours du Réalisme fantastique: la revue Planète », Université de la Sorbonne, Paris IV, UFR de Langue Française, Maîtrise de Lettres Modernes Spécialisées, Mémoire LF499, 1998.
  • Par 4 chemins, Radio-Canada, billet de Michel Polak (..."vieille connaissance" de Louis Pauwels !), le 16 décembre 1998.
  • Fille à papa / Marie-Claire Pauwels (sa fille, directrice du Figaro-Madame). éd. Albin Michel, 2003 (Prix Robert Nimier 2004).

Awards and Honours edit

  • Second place (by one vote) in the prix Goncourt in December 1955
  • Winner of the Prix Albert Olivier in 1974
  • Winner of the Prix René de Chateaubriand in 1977
  • Winner of the Prix Saint-Marc of the city of Venice in 1981
  • Meilleur fumeur de l'Académie des fumeurs de pipe, à Saint-Claude, in October 1982
  • Presented at l'Académie française in 1984, and 11 December 1989
  • Member of l'Académie des Beaux-Arts in 1985 (section Membre Libre)
  • Citizen of honour in the city of Gand, near his place of birth in Belgium, in 1986
  • Officier de la Légion d'Honneur in 1994 (Chevalier en 1974)
  • Winner of the Grand Prix du Roman of the city of Paris in 1995
  • Instigateur de l'Omnium des Libertés in 1996
  • The Prix Louis Pauwels was created in his memory in 1998.

To the Detractors edit

Je ne savais pas que le directeur de l’école du boulevard d’Auteuil faisait partie de la Croix-Rouge. Jeudi, je suis allé chez lui pour parler de la rentrée d’octobre1, de la classe, du métier. En ce moment, je regrette d’être en vacances. On l’appelle au téléphone et il me demande de l’accompagner jusqu’à un garage de la rue Chardon-Lagache.

On venait d’y déposer des jeunes hommes de la Résistance, fusillés à la cascade du Bois de Boulogne, achevés à la grenade; ils étaient sur deux rangs, les bras tendus ou pliés. Avec trois ou quatre garçons au hasard, et les sœurs de charité, j’ai fait leur toilette. Il fallait frotter durement les joues, les fronts, les poitrines enduites de sang et de terre. Alors des trous apparaissent, il naît autour une auréole violette et le reste, c’est de la chair pâle sous les chemises déchirées qu’on retrousse, le pantalon qu’on achève de déchirer. Ceux qui ont reçu les grenades ont le ventre défoncé, ou l’épaule enlevée, ou c’est leur tête qui éclate et qui finit de se répandre; on jette de la sciure avant de se pencher sur les corps, on en jette tout autour pour ne pas poser sa semelle à même le sang et les débris.

Quand la toilette est finie, on se rend compte qu’on baigne dans une odeur de boucherie, avec quelque chose de fétide qui vient en vagues dans cette odeur, et les yeux vous reviennent, et le nez, et les mains, tout cela vous appartient. On voit qu’on est debout au-dessus des hommes morts. On les regarde les uns après les autres. On n’ose plus les regarder. Et vous vous forcez à les regarder encore en fabriquant très vite une cage pour votre pitié, parce qu’il faudra faire aussi la mise en bière.

On a identifié un corps, c’est celui d’un jeune médecin et quand je me retourne, le père est là, un monsieur gros et rouge, il est à genoux, il va soulever le papier blanc qu’on a mis sur eux, il le soulève, il embrasse partout la tête placée de profil, la poitrine avec ses trous, il met la main dans les cheveux et derrière les cheveux d’où tombe ce sang. Un autre homme, debout près de lui, grimace, face à une vieille femme pleurante, et il risque une petite main devant ses yeux.

Je vois celui de l’autre bout de la rangée les bras dressés, des jambes abandonnées, de l’autre bout de l’odeur et du sang. On a apporté les cercueils, on les a dévissés, on a versé la sciure au fond et il a fallu les prendre par les épaules et par les pieds. Ils revivaient un peu au bout de nos mains, et on avait du mal à tasser les plus grands, à appuyer sur les poignets et les genoux, pour que tout rentre quand même, pour que tout disparaisse, sauf de mon cœur, sauf de mon sommeil, sauf d’une seconde dans dix ou dans vingt ans, quand je m’arrêterai de sourire au milieu d’un bonheur.

Vendredi, je n’ai rien pu faire. Samedi, Paris a commencé à prendre les armes et je passe les journées et les soirs à la fenêtre, guettant les voitures, les coups de feu, les nouvelles, le grand bruit qui ne vient pas, cette joie qui va tous nous bousculer bientôt. On est bourré jusqu’aux lèvres de cris, d’heureux cris; on ne peut pas encore les crier et la mort est à la porte avec ces vaches vertes encore chez nous.

Et toute cette jeunesse qui se livre à la guerre sans y croire, avec l’espoir petit de découvrir dans le voisinage de la mort ce que l’on ne lui a pas donné dans l’aube de la vie.

Louis Pauwels, August 1944 (at the age of 24, during the liberation of Paris); confidences extracted from his Journal Intime, reprinted in Un jour, je me souviendrai de tout, in 2004.

Above quote translated from the French article

^1 Pauwels était alors instituteur à Athis-Mons depuis 4 ans.

See also edit

External Links edit

References edit

Category:French journalists