Arnold Lakhovsky, The Conversation (circa 1935)

A speech community is a group of people who share a set of linguistic norms and expectations regarding the use of language.[1] It is a concept mostly associated with sociolinguistics and anthropological linguistics.

Exactly how to define speech community is debated in the literature. Definitions of speech community tend to involve varying degrees of emphasis on the following:

  • Shared community membership
  • Shared linguistic communication

A typical speech community can be a small town, but sociolinguists such as William Labov claim that a large metropolitan area, for example New York City, can also be considered one single speech community.

Early definitions have tended to see speech communities as bounded and localized groups of people who live together and come to share the same linguistic norms because they belong to the same local community. It has also been assumed that within a community a homogeneous set of norms should exist. These assumptions have been challenged by later scholarship that has demonstrated that individuals generally participate in various speech communities simultaneously and at different times in their lives. Each speech community has different norms that they tend to share only partially. Communities may be de-localized and unbounded rather than local, and they often comprise different sub-communities with differing speech norms. With the recognition of the fact that speakers actively use language to construct and manipulate social identities by signalling membership in particular speech communities, the idea of the bounded speech community with homogeneous speech norms has become largely abandoned for a model based on the speech community as a fluid community of practice.

A speech community comes to share a specific set of norms for language use through living and interacting together, and speech communities may therefore emerge among all groups that interact frequently and share certain norms and ideologies. Such groups can be villages, countries, political or professional communities, communities with shared interests, hobbies, or lifestyles, or even just groups of friends. Speech communities may share both particular sets of vocabulary and grammatical conventions, as well as speech styles and genres, and also norms for how and when to speak in particular ways.

References edit

  1. ^ Yule, G 2006, 'the study of language', third edition, Cambridge University press.


Category:Sociolinguistics Category:Types of communities


Une communauté linguistique est un groupe de personnes qui utilisent le même outil linguistique pour se communiquer[1]. Cet outil linguistique est une langue ou un dialecte partagé.

Puis que ce concept est principalement associé à la sociolinguistique et l'anthropologie linguistique, sa définition est débattue dans la literature. Les définitions d'une communauté linguistique ont tendance a accorder des différents niveaux d'importance par rapport aux points suivantes:

  • Appartenance à la communauté partagée
  • Communication linguistique partagée

Toutes les communautés linguistiques ont la particularité d'être hétérogènes. Il y a de plus petits groupes au sein d'une communauté linguistique qui diffèrent spatialement et / ou ont des comportements socioculturels variés[2]. Ces différences conduisent à une variation dans la prononciation des sons et des mots et du vocabulaire. Alors, un exemple d'une communauté linguistique peut être une petite ville. Cependant, des sociolinguistiques tels que William Labov affirment qu'une grande région métropolitaine, comme la ville de New York, peut également être considérée comme une seule communauté linguistique.

Les premières définitions de ce concept ont identifié les communautés linguistiques en étant que des groupes de personnes habitant ensemble dans un endroit spécifique. Cette proximité aurait permis le partage des normes linguistiques entre les membres de la communauté. Également, il a été supposé qu'au sein d'une communauté linguistique, il doit exister un ensemble homogène de normes. Ces hypothèses ont été contestées par des études plus recents prouvant que des individus participent généralement en plusieurs communautés linguistiques simultanément et en différent moments de leurs vies. Ainsi, chaque communauté linguistique a des normes différentes partagées partiellement par les membres de la communauté. De plus, les communautés peuvent être décentralisées (sans frontières) et constitués de sub-communautés ayant de normes linguistiques différentes. Alors, en reconnaissant que des locuteurs utilisent une langue pour creer et manipuler des identités sociales, l'idée d'une communauté linguistique centralisée ayant des normes homogènes a été abandonné pour faire de l'espace pour des communautés de pratique.

Une communauté linguistique partage des règles spécifiques pour l'utilisation du langage à travers de l'interaction sociale. Ainsi, des communautés linguistiques peuvent émerger entre tous les groupes qu'interagissent fréquemment et partage certain règles et idéologies. Tels groupes peuvent être des villes, des pays, des communautés politiques ou professionnelles, des communautés qui partage des intérêts ou passe-temps, ou des groupes d'amis. Les communautés linguistiques peuvent partager à la fois un vocabulaire spécifique, des conventions grammaticales, des styles de parole, et des règles de quand et comment parler de façon particulier.


Les communautés d'intérêt peuvent être des groupes d'humains qui appartiennent toujours à une communauté linguistique. Par exemple, les Québécois et les Français s'associent à une communauté linguistique, mais il y a beaucoup de différences entre les deux groupes.

 
Les trois communautés linguistiques de Belgique: Communauté flamande (jaune), Communauté française (rouge), Communauté germanophone (bleu) et Région de Bruxelles-Capitale (langues française et flamande sont parlées).

Il y a des pays avec plus d'une communauté linguistique. Par exemple, en Belgique il y en a trois[3] :

  1. La communauté flamande comprend environ 58 % de la population belge, vivant généralement dans la région flamande.
  2. La communauté française est composée d'environ 41 % de la population totale, localisée principalement en Région wallonne et dans la Région de Bruxelles-Capitale.
  3. La communauté germanophone représente moins de 1 %, répartie dans les neuf communes proches de la frontière allemande.
  1. ^ 1920-, Dubois, Jean, (2001). Dictionnaire de linguistique. Paris: Larousse. ISBN 203532047X. OCLC 46475097. {{cite book}}: |last= has numeric name (help); Unknown parameter |autres= ignored (help)CS1 maint: extra punctuation (link) CS1 maint: multiple names: authors list (link)
  2. ^ William., Labov, (1976). Sociolinguistique. Paris: Éditions de Minuit. ISBN 9782707301208. OCLC 238881388.{{cite book}}: CS1 maint: extra punctuation (link) CS1 maint: multiple names: authors list (link)
  3. ^ "LA CONSTITUTION BELGE". www.senate.be. Retrieved 2018-02-24.